Avant d’effectuer une demande de crédit immobilier, tout salarié porté se doit de prendre connaissance des critères retenus par les banques. Bien que les revenus de l’emprunteur soient le critère le plus souvent mentionné, les autres critères n’en sont pas moins importants.
La banque évalue le dossier du demandeur en fonction de sa profession. Pour espérer obtenir un crédit immobilier, ce dernier doit alors avoir une bonne situation professionnelle.
Le statut professionnel préféré des banques pour l’octroi d’un prêt immobilier est celui de salarié en contrat à durée indéterminée (CDI). Toutefois, tous les professionnels peuvent prétendre à un crédit immobilier, y compris les salariés portés.
Si les banques octroient plus facilement des prêts aux salariés en CDI, c’est pour la stabilité financière que confère leur statut. Néanmoins, le salarié porté a toutes ses chances d’obtenir un prêt, au vu des avantages liés à ce statut particulier.
Pour la banque, la régularité des revenus de l’emprunteur est l’assurance de sa capacité à rembourser les mensualités du crédit. Elle se renseigne sur les revenus d’activité, mais aussi sur les revenus mobiliers et fonciers du demandeur, ainsi que sur son épargne.
L’établissement bancaire se penchera également sur la capacité du demandeur à épargner de l’argent régulièrement. En effet, le poids du crédit immobilier peut s’avérer très contraignant si le demandeur ne dispose pas de suffisamment de ressources.
Lorsque le demandeur n’épargne pas régulièrement, ou lorsque ses revenus ne lui permettent pas d’épargner, il peut avoir plus de mal à négocier les conditions du prêt immobilier, car la banque perçoit un risque. Pour éviter cela, il est préférable d’épargner des sommes fixes de manière régulière.
Outre la capacité d’épargne de l’emprunteur, la banque vérifie que ce dernier est capable de bien gérer son argent.
Tout demandeur de crédit immobilier se doit de prouver sa rigueur en matière de gestion de ses comptes courants, professionnels comme personnels. En ce sens, au cours des six mois qui précèdent la demande de prêt immobilier, aucun incident de paiement ni incident bancaire ne doit être visible.
La capacité d’apport personnel est étroitement liée à la situation financière du demandeur. En effet, le montant de l’apport sera proportionnel à celui de l’épargne du demandeur. Un apport minimum de 10 % est généralement exigé par les banques, permettant au demandeur de couvrir les frais de notaire, les frais de garantie, etc.
Cet apport est une preuve de sérieux dans la gestion des comptes et dans la démarche d’épargne, ce qui permettra à l’emprunteur de plus facilement négocier les conditions du prêt à son avantage. En 2024, le montant de l’apport exigé a tendance à rebaisser.
La capacité d’endettement fait référence au montant de la somme d’argent que peut emprunter le demandeur sans s’endetter. Autrement dit, il s’agit de la capacité du demandeur à faire face à l’ensemble des mensualités de remboursement, à ses charges et à d’éventuelles difficultés, grâce à ses revenus.
Il faut savoir que les banques n’octroient des prêts que si l’ensemble des charges est inférieur au tiers des revenus des demandeurs. À partir de cette capacité d’endettement, il sera possible de fixer le coût des mensualités et la durée du prêt.
Enfin, avant d’octroyer un crédit immobilier, l’établissement bancaire va se pencher sur le profil du demandeur.
En ce qui concerne l’état de santé du demandeur, une éventuelle maladie pourrait lui compliquer l’accès à une assurance emprunteur. Bien que non obligatoire, cette assurance est devenue indispensable pour faire valoir son dossier auprès d’une banque, puisqu’elle garantit la continuité du remboursement en cas d’impossibilité de paiement par l’emprunteur lui-même. Toutefois, de récentes dispositions ont permis de rééquilibrer le système d’accès à cette assurance.
En définitive, il n’existe pas de profil type de l’emprunteur idéal. L’important pour le demandeur est de bien préparer son projet immobilier et de constituer un dossier solide, afin d’augmenter ses chances d’obtenir un crédit immobilier. A noter que face au refus de plus en plus nombreux des banques pour accorder un crédit immobilier, Bruno Lemaire a exigé des banques qu’elle assouplisse les conditions de prêt immobiliers. Ainsi, les banques vont devoir réexaminer les dossiers refusés via un nouveau dispositif en 2024. Brun
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