Après avoir grimpé ces derniers mois, les exigences en matière d’apport personnel semblent amorcer une descente vertigineuse. Les banques, autrefois intransigeantes, préfèrent désormais voir les futurs emprunteurs avec des réserves d’épargne plutôt qu’une poignée de milliers d’euros en guise d’apport.
C’est une bouffée d’air frais pour les aspirants propriétaires, qui voient une voie plus claire vers la concrétisation de leur rêve immobilier. Cet article est l’occasion de comprendre les tenants et aboutissants de ce renversement de situation, et les motivations qui sous-tendent ce changement de cap financier.
C’est une lueur d’espoir pour les futurs propriétaires. Selon les dernières données dévoilées par le courtier Finance Conseil : la demande d’apport personnel pour un achat immobilier à baisser de façon spectaculaire. En effet, alors que la moyenne de l’apport personnel s’élevait à une somme imposante de 64 942 euros en 2023, un changement s’est produit en février 2024, faisant chuter ce chiffre à 54 798 euros.
Cette réduction représente une économie de près de 10 000 euros pour les emprunteurs, qui voient ainsi s’éloigner l‘obligation de dénicher cette somme afin de donner vie à leur projet immobilier tant désiré. Cette tendance à la baisse suggère un changement dans le paysage financier des prêts immobiliers, et offre aux aspirants propriétaires une perspective plus abordable et réaliste pour l’accomplissement de leur rêve immobilier. Il est fort possible qu’à l’avenir, l’obtention d’un crédit immobilier sera facilité.
Dans certaines régions, la baisse de l’apport personnel est encore plus importante. Dans le sud de la Nouvelle-Aquitaine, comprenant notamment Bordeaux, Nouvelle Aquitaine, l’apport moyen a plongé de 73 927 euros à 40 587 euros, soit une baisse de 45 % en seulement deux mois.
La région Île-de-France, quant à elle, fait exploser la moyenne : l’apport moyen en décembre 2023 était de 230 325 euros, pour atteindre « seulement » 150 778 euros en février 2024.
Comment expliquer cette réduction ? Selon Finance Conseil, les établissements de crédit reprennent leur élan et cherchent à élargir leur clientèle, en assouplissant les conditions d’octroi. De surcroît, les banques préfèrent désormais que leurs clients disposent d’une épargne résiduelle post-projet plutôt que d’un apport initial conséquent.
Cette préférence n’est pas nouvelle : dès février 2023, certaines banques avaient fait de l’épargne post-projet une condition pour l’obtention du crédit. Laura Martino, directrice des partenariats bancaires chez le courtier Cafpi, expliquait alors que « dans un contexte de hausses des dépenses quotidiennes et d’énergie, certaines banques demandent jusqu’à un an de mensualités de crédit en épargne de précaution en plus de l’apport demandé. »
Finis les jours où mobiliser des dizaines de milliers d’euros était inévitable pour son projet immobilier ? Pas vraiment. En effet, il est important de noter que si les chiffres autour de l’apport personnel ont explosé ces derniers mois, il s’agissait avant tout de l’apport moyen. Selon les données du courtier Meilleurtaux, l’apport médian en 2023 se situait à 27 500 euros, contre 19 975 euros en 2022.
Cela confirme que l’augmentation de l’apport personnel ces derniers mois était davantage un choix des emprunteurs qu’une demande réelle des banques. Déjà en janvier, certains courtiers rappelaient qu’il ne s’agissait pas d’une condition fixée par les établissements bancaires (qui demandent généralement entre 10% et 20% d’apport personnel), mais plutôt d’une volonté des acquéreurs de gonfler leur enveloppe pour s’offrir le bien tant désiré.
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