Parmi les critères principaux sur lesquels se basent les banques afin de décider de l’octroi d’un crédit immobilier, on retrouve le montant des revenus du demandeur. Toutefois, outre la sécurité et la régularité de ses revenus, le salarié porté doit aussi être sûr de disposer des ressources suffisantes pour assurer le remboursement des mensualités du prêt demandé.
Avant d’octroyer un prêt immobilier, la banque vérifie que les revenus du demandeur sont suffisamment élevés, réguliers et sécurisés, afin de s’assurer de sa capacité à rembourser les mensualités et à fournir un apport personnel suffisant.
La banque se penche sur la capacité d’endettement du demandeur, en tenant compte du montant de ses impôts et de son loyer, entre autres critères. En théorie, les banques exigent que l’ensemble des charges qui incombent au demandeur ne dépasse pas le tiers de ses revenus mensuels, sans compter ses dépenses. Ce maximum théorique de 33 % de capacité d’endettement est de plus en plus revu à la baisse par les banques, qui préfèrent octroyer des prêts à des demandeurs capables de faire face à d’éventuelles difficultés financières.
En ce qui concerne l’apport personnel du demandeur, le montant exigé correspond souvent à 10 % du montant de l’emprunt. Le salarié porté doit donc disposer d’un revenu mensuel suffisant pour pouvoir épargner de l’argent.
La facturation des prestations est à la charge de la société de portage, mais le salarié porté est libre de fixer ses tarifs, après négociation avec l’entreprise cliente. Il définit un taux journalier moyen (TJM) qu’il applique pour la tarification de ses prestations. Étant donnés leur haute qualification et leur niveau d’expérience, les salariés portés peuvent généralement pratiquer des tarifs plutôt élevés.
Le salaire mensuel du salarié porté dépend ensuite de son chiffre d’affaires, duquel sont déduits certains frais et certaines cotisations sociales. En effet, la société de portage prélève entre 5 % et 10 % du chiffre d’affaires du salarié : il s’agit des frais de gestion.
Le salaire net du salarié porté correspond en moyenne à la moitié de son chiffre d’affaires, d’où l’intérêt pour lui de fixer un TJM suffisamment élevé. En tout cas, le salaire brut mensuel d’un salarié porté est toujours supérieur ou égal à :
Au vu des conditions de calcul du salaire du salarié porté, il semblerait que le montant de son salaire ne soit pas une barrière à l’obtention d’un crédit immobilier. Toutefois, il peut toujours optimiser ses revenus, pour avoir plus de chances de se voir octroyer un crédit par sa banque.
Le salarié porté peut d’abord réclamer le remboursement des frais professionnels à la société de portage (hébergement, déplacements, achat de matériel, etc.). Ces sommes remboursées ne sont pas incluses dans le bulletin de salaire, et ne sont donc soumises à aucune cotisation ou taxe.
Outre le remboursement des frais pour optimiser ses revenus, le salarié porté peut tout à fait demander un lissage de son salaire à la société de portage salarial, afin de bénéficier d’un salaire chaque mois, même en période creuse.
En optimisant son salaire et ses revenus de manière plus générale, le salarié porté a plus de chances de convaincre sa banque de sa stabilité financière, et peut ainsi bénéficier d’un crédit immobilier.
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