Le métier de manager de transition est une profession libérale qui exige certaines compétences techniques, des aptitudes professionnelles, des qualités humaines et de la formation.
Le manager de transition est sollicité par les entreprises essentiellement pour ses compétences plutôt que pour ses qualifications.
Ainsi, le prétendant au métier de manager de transition doit disposer d’un savoir-faire avéré dans un domaine, et jouir d’une expertise reconnue. Le profil le plus recherché est celui d’un haut cadre d’entreprise ayant exercé pendant au moins une dizaine à une quinzaine d’années dans des domaines tels que :
À défaut d’avoir exercé dans ces domaines d’expertise, le manager de transition peut avoir piloté un ou plusieurs projets à succès. En clair, il doit pouvoir apporter des réponses et des solutions concrètes à un manque ou un problème ponctuel.
Les compétences du manager de transition peuvent s’exporter au-delà du territoire d’exercice de l’entreprise pour laquelle il travaille. Il sera donc parfois amené à diriger des projets d’envergure internationale. Dans un tel contexte, la connaissance d’une seconde langue sera un précieux atout. Puisque l’anglais est la langue des affaires par excellence, le futur manager de transition se doit de la maîtriser.
À l’ère de la digitalisation de l’information, qui impacte presque tous les secteurs, le manager de transition ne peut se dérober à l’outil informatique. Il doit donc impérativement maîtriser, au minimum, les logiciels courants tels que Word, Excel, PowerPoint.
En plus d’être un expert reconnu dans son domaine de formation, le manager de transition en devenir doit détenir certaines qualités.
Le manager de transition est souvent appelé à intervenir dans divers contextes. Il doit donc avoir un sens aiguisé de l’analyse et de la compréhension pour apprécier, interpréter et ainsi décanter rapidement les situations les plus complexes.
Souvent sollicité dans des moments de grande urgence ou complication, le manager de transition doit proposer le plus rapidement possible des solutions concrètes. Il lui faut être réactif et pragmatique, en puisant dans ses expériences et en se servant de ses compétences.
Généralement, le manager de transition est appelé en renfort pour intervenir dans des situations de crise et de grande urgence. Même si la complexité de certaines situations pourrait provoquer chez lui de la panique et de l’anxiété, le manager ne doit surtout pas céder au stress.
En tant que coordonnateur d’équipes, le manager de transition doit faire preuve d’autorité et de leadership. C’est ainsi qu’il gagnera la confiance, l’estime et le respect de ses collaborateurs.
Sollicité pour améliorer les performances et les résultats d’une entreprise, le manager de transition doit être compétitif et toujours être à la recherche du meilleur résultat. Pour ce faire, il doit garder un œil sur les entreprises rivales, et élaborer des plans efficaces et compétitifs.
Habituellement amené à intervenir pour des entreprises diverses, aux habitudes et fondamentaux tout aussi variés, la souplesse et l’ouverture d’esprit sont des qualités humaines et professionnelles importantes pour le manager de transition. Celui-ci doit pouvoir s’adapter à chaque culture d’entreprise, tout en restant rigoureux et fidèle à ses principes.
L’exercice du métier de manager de transition n’exige pas une formation spécifique, mais plutôt un certain niveau d’expertise. Cela dit, il existe certaines écoles et filières de formation dédiées à cette profession de plus en plus prisée sur le marché de l’emploi. Par ailleurs, divers organismes de formation proposent des modules pour aider les prétendants au métier à acquérir ou améliorer des compétences et qualités essentielles à l’exercice du métier.
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