L’expertise française est reconnue dans le monde entier. À l’heure de la mondialisation des marchés, il n’est pas rare que les consultants professionnels soient abordés par les entreprises étrangères ou qu’ils décident d’agrandir leur champ d’exercices en proposant leurs services à l’international. Pourtant, les démarches à accomplir pour effectuer des missions à l’étranger sont souvent complexes. Chaque pays présente des réglementations et une fiscalité spécifiques auxquels les travailleurs indépendants, ou les digital nomades, doivent se conformer, tout en restant fidèles au droit français. Le portage salarial international est une solution simple à mettre en œuvre pour pouvoir exercer son activité à l’étranger sereinement. Dans ce dispositif innovant, le salarié porté doit choisir entre deux statuts pour devenir détaché ou expatrié en fonction de la durée et du lieu de sa mission, ainsi que des garanties sociales et fiscales qu’il souhaite obtenir.
Le portage salarial classique est basé sur une relation tripartite entre une société de portage, un freelance et son entreprise cliente. Le travailleur indépendant signe un contrat de travail avec la société de portage afin de bénéficier des avantages du salariat. Il est affilié au régime général de la Sécurité sociale (maladie, chômage et retraite). Le salarié porté prospecte ses clients lui-même et choisit ses missions. La société de portage s’occupe des contraintes administratives et lui reverse un salaire mensuel, en échange d’une commission prélevée sur le chiffre d’affaires du professionnel. En portage salarial international, une subtilité majeure s’ajoute à ce fonctionnement. Le salarié porté a le choix entre le statut de détaché ou d’expatrié. Chacun d’eux implique une protection sociale et une fiscalité différente.
Le détachement s’adresse majoritairement à des missions à l’étranger d’une durée déterminée, généralement comprise entre 3 mois et 3 ans. Le salarié détaché est fiscalement rattaché à la France et il bénéficie d’une protection sociale française en restant affilié à la Sécurité sociale. La société de portage souscrit une assurance rapatriement et une assurance responsabilité civile professionnelle, pour le couvrir en cas de préjudice causé au cours de son activité. Ce statut est soumis à des conditions strictes :
Dans le cadre d’une expatriation, le salarié porté signe un contrat de droit local. Cela signifie qu’il est soumis aux règles fiscales et à la protection sociale de son pays d’accueil. Il peut aussi s’enregistrer à la Caisse des Français à l’Étranger (CFE), s’il souhaite rester affilié au régime de sécurité sociale en France. Cette option est souvent associée à des missions longues ou réalisées hors Union européenne, dans un pays qui n’a pas conclu d’accord bilatéral. La valeur ajoutée de la société de portage dans cette situation réside dans l’accompagnement qu’elle peut apporter au salarié porté, comprenant :
Qu’il soit détaché ou expatrié, le travailleur indépendant a tout intérêt à faire appel à une société de portage pour mener à bien ses missions à l’étranger.
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