Selon le dernier Baromètre Erès, les entreprises du SBF 120 ont atteint des sommets en matière de distribution de primes de partage de la valeur en 2022. Les chiffres dévoilés soulignent une générosité sans précédent, avec un montant total de 5,9 milliards d’euros reversés aux salariés, reflétant la capacité des entreprises à s’adapter au contexte économique post-Covid-19. Les records atteints en matière de primes de partage de la valeur au sein du SBF 120 en 2022, témoignent de la capacité des grandes entreprises françaises à redistribuer massivement les profits à leurs salariés.
En 2022, le Baromètre Erès a révélé des records dans la distribution des primes de partage de la valeur au sein des grandes entreprises françaises. La prime moyenne par salarié a atteint 5,496 euros, marquant une nette augmentation par rapport à l’année 2021, où elle était de 4,400 euros. Cette hausse substantielle reflète l’engagement des entreprises du SBF 120 à gratifier exceptionnellement leurs employés, démontrant une volonté accrue de partager les fruits de leur succès économique. Parallèlement, les dividendes versés aux salariés actionnaires ont connu une croissance notable de 20%, atteignant un montant total de 84 milliards d’euros.
Ces chiffres clés témoignent d’une dynamique positive dans la reconnaissance des contributions des employés à la réussite globale des entreprises, renforçant ainsi l’importance du partage des bénéfices pour stimuler la motivation et la fidélité au sein des équipes.
Même avec ces chiffres remarquables, le Baromètre Erès met en évidence des disparités significatives entre les entreprises constituant l’indice. Plus de 20% des entreprises du panel n’ont pas franchi la barre des 1000 euros de primes en 2022. Ces écarts marqués soulèvent des questions quant à l’équité dans la distribution des bénéfices au sein du SBF 120. L’analyse des secteurs révèle des inégalités marquées, avec le secteur du luxe se démarquant comme le plus généreux, affichant des primes atteignant des niveaux records sur une période de cinq ans.
Ces variations substantielles entre les entreprises suggèrent une diversité importante dans les politiques de rémunération et de partage des profits, soulignant la nécessité d’une attention particulière à la question de l’équité au sein de cet indice boursier majeur.
Malgré l’enthousiasme suscité par les montants record des primes, il convient de les contextualiser. Les largesses observées au sein du SBF 120 ne reflètent pas la réalité moyenne des entreprises françaises, affichant un écart substantiel de 80% par rapport aux primes perçues par les employés dans des contextes plus courants.
En vue de remédier à ces disparités, la loi Partage de la Valeur, promulguée fin novembre, vise à instaurer une correction en imposant aux entreprises de 11 à 49 salariés de mettre en place au moins un dispositif de partage de la valeur dès le 1er janvier 2025. Cette législation représente une opportunité significative pour démocratiser l’attribution des primes en faveur des salariés des petites entreprises, marquant ainsi une avancée majeure vers une répartition plus équitable des avantages au sein du paysage économique français.
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