Lorsqu’il souhaite monter sa société, l’entrepreneur a le choix entre plusieurs statuts. Parmi tous ses statuts, le régime juridique de la société par actions simplifiée est le plus apprécié par les entrepreneurs. En effet, la SASU est la forme juridique la plus accessible pour l’entrepreneur.
Mais concrètement, qu’est qu’une SASU ? Comment ça marche ? Quels sont les avantages et les inconvénients de ce statut ? Si vous souhaitez des réponses à ces questions, vous êtes au bon endroit. En effet, dans cet article, nous allons vous expliquer tout ce qu’il faut savoir sur la SASU.
La société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) est une SAS qui ne compte qu’un seul associé. Cet associé unique peut être une personne physique ou une personne morale (société ou une association). C’est l’associé unique définit les règles d’organisation de la société et fixe le montant du capital social. Une caractéristique de la SASU, c’est l’absence d’un capital social minimum obligatoire. Ainsi, il est possible de créer une SASU avec un capital social symbolique d’un euro, ce qui rend cette forme de société accessible même aux entrepreneurs disposant de moyens financiers limités.
En outre, la SASU offre une grande liberté en ce qui concerne son objet social, c’est-à-dire l’activité qu’elle peut exercer. Il n’y a pratiquement aucune restriction sur le type d’activités que la SASU peut entreprendre, ce qui en fait une option particulièrement polyvalente pour les créateurs d’entreprise. Cette absence de limitation permet aux entrepreneurs d’explorer une vaste gamme d’opportunités commerciales, du commerce de détail à l’innovation technologique, en passant par les services aux entreprises et bien plus encore.
La création d’une SASU se fait en cinq étapes bien précise :
Maintenant que nous avons examiné en détail le processus de création d’une SASU, il est pertinent de se pencher sur son fonctionnement.
La Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU) se distingue nettement des autres formes juridiques disponibles pour la création d’une entreprise. En effet, la SASU offre une adaptabilité unique qui répond aux besoins des entrepreneurs individuels, car elle propose :
En tant que société commerciale, la SASU est soumise à l’impôt sur les sociétés. Toutefois, vous pouvez opter pour l’impôt sur le revenu dans ces cas de figures :
Cette option, valable pour une durée de cinq exercices comptables (cinq ans), ne peut être renouvelée. Lorsque l’option pour l’imposition sur le revenu est choisie, ce ne sont pas la société, mais les actionnaires qui paient les impôts, chacun en fonction de sa part des bénéfices.
Si vous avez choisi l’impôt sur le revenu, les bénéfices de la SASU sont imposés au niveau de l’associé unique, qui assume personnellement l’imposition du résultat de la société. Le résultat de la SASU est alors soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu, avec un taux d’imposition variant de 0 à 45 % en fonction de la tranche de revenu de l’associé unique.
Selon l’activité de la SASU, l’impôt sur le revenu se répartit dans les catégories suivantes :
Si vous optez pour l’impôt sur les sociétés, c’est la société elle-même qui doit déclarer ses bénéfices à l’administration fiscale et s’acquitter de l’impôt correspondant.
Ainsi, dans une SASU qui choisit l’impôt sur les sociétés, l’associé unique n’est imposé que s’il perçoit des dividendes. En principe, le taux d’imposition applicable est de 25 %. Cependant, un taux réduit de 15 % s’applique aux PME pour la tranche de bénéfices allant jusqu’à 42 500 €. Au-delà de ce montant, le taux normal de 25 % s’applique.
Pour bénéficier du taux réduit de l’IS, la SASU doit remplir les conditions suivantes :
Quel que soit le taux applicable, la SASU doit déclarer ses bénéfices selon les modalités suivantes :
Le paiement de l’impôt sur les sociétés s’effectue en cinq fois : quatre acomptes et le règlement du solde.
En règle générale, la SASU n’est pas conseillée pour les indépendants qui débutent. Si vous souhaitez débuter dans l’entrepreneuriat seul, il convient de se tourner vers l’auto-entreprise, l’entreprise individuelle ou le portage salarial.
En conclusion, la Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU) se révèle être un choix judicieux pour les entrepreneurs qui souhaitent allier flexibilité, protection du patrimoine personnel et possibilités d’optimisation fiscale. Toutefois, il est essentiel de bien comprendre les exigences et les coûts associés à sa création et son fonctionnement.
Avant de se lancer, il est recommandé de bien évaluer ses besoins et de considérer toutes les options juridiques disponibles pour choisir la structure la mieux adaptée à son projet entrepreneurial.
Pour approfondir le sujet :
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