La création d’une SASU représente une option attractive pour les entrepreneurs qui cherchent à démarrer une activité. Cependant, avant de se lancer, il est essentiel de comprendre les coûts que cela implique. Que ce soit pour l’immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés, la rédaction des statuts ou d’autres formalités obligatoires, chaque étape a un coût qu’il faut prendre en considération.
Dans cet article, nous allons vous expliquez en détail les différents frais associés à la création d’une SASU, et vous fournir une vue d’ensemble pour ceux qui envisage de se lancer dans l’entrepreneuriat.
La société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) est une SAS qui n’a qu’un seul associé. Cet associé peut être soit une personne physique, soit une entité juridique comme une autre société ou une association. La SASU est obligatoirement dirigée par un président, qui peut être l’associé unique ou une autre personne choisie pour ce rôle. Le président est le représentant légal de la société envers les tiers.
L’associé unique n’est tenu responsable des dettes de la société que dans la limite de ses apports. En cas de difficultés financières, son patrimoine personnel est donc protégé. De plus, si le président est également l’associé unique, il est assimilé salarié et dépend du régime général de la sécurité sociale. Cela lui permet de bénéficier d’une protection sociale similaire à celle des salariés, sans toutefois cotiser à l’assurance chômage.
S’il est facile de créer une SASU, il ne faut pas oublier que sa création répond à un formalisme précis. En effet, en créant votre SASU, vous allez faire face à divers frais. Ces frais sont obligatoires et correspondent au règlement des formalités légales.
C’est l’une des premières étapes pour la création d’une SASU. Les statuts constituent le document fondateur de la société. En effet, il définit son fonctionnement, son organisation et les règles qui régissent les relations entre l’associé unique et la société.
Il est tout à fait possible de rédiger les statuts de la SASU soi-même. Toutefois, pour éviter des erreurs qui devront entraîner une modification auprès d’un greffe, il est conseillé de s’entourer d’une aide juridique.
Si vous choisissez de rédiger les statuts de votre SASU seul, cela ne vous coûtera rien. En revanche, si vous choisissez de faire appel à une aide juridique, vous devrez faire face à des dépenses. Dans ce dernier cas, vous avez le choix entre deux alternatives :
Le capital social d’une SASU représente la valeur totale des contributions en biens et en argent que l’associé unique transfère à l’entreprise en échange d’actions. Ce montant doit être précisé dans les statuts de la société et mentionné sur tous les documents officiels de l’entreprise.
À la différence des apports en compte courant d’associé, les contributions au capital social ne peuvent pas être récupérées. Une fois l’entreprise créée, le montant de son capital peut être ajusté, soit en augmentant (lors d’une augmentation de capital), soit en diminuant (lors d’une réduction de capital social).
Contrairement à une société civile immobilière (SCI) avec une SASU, vous n’avez pas besoin d’un capital social conséquent. Ainsi, vous pouvez créer une SASU avec un capital social de 1 euro.
Lorsque vous créez une SASU, vous devez publier un avis de constitution dans un journal d’annonces légales (JAL) ou dans une service de presse en ligne. La publication de l’annonce légale permet d’informer les tiers de la création de votre SASU. Le coût de l’annonce légale dépend de votre lieu d’habitation :
L’immatriculation de votre SASU est obligatoire. Pour cela, vous devez faire une greffe auprès du tribunal de commerce. L’immatriculation d’une SASU implique divers frais à prévoir :
Domicilier sa SASU est une obligation légale. En effet, cela permet de distinguer clairement l’adresse administrative de l’entreprise de celle du domicile personnel du dirigeant. Cette séparation permet de préserver la vie privée du dirigeant et assurer la confidentialité de ses informations personnelles. Le coût de la domiciliation varie en fonction de plusieurs critères :
Si vous souhaitez créer une SASU, mais que les démarches vous rebutent, sachez qu’il existe une alternative : le portage salarial.
Si vous souhaitez créer une SASU, mais que vous hésitez à cause des démarches associées à la création : pourquoi ne pas opter pour le portage salarial. Le portage salarial est un statut hybride à mi-chemin entre le salariat et l’indépendance. Il permet à un indépendant de conserver son indépendance tout en bénéficiant des avantages du salariat.
Concrètement, lorsqu’un indépendant signe un contrat de travail avec une société de portage, il acquiert le statut de salarié porté. Ce statut lui accorde des droits similaires à ceux des salariés classiques. Le portage salarial et la SASU sont très proches. En effet, dans les deux cas, l’indépendant est assimilé salarié. Toutefois, le portage salarial se distingue de la SASU sur plusieurs points :
La création d’une SASU implique des coûts qui varient en fonction des formalités légales et des choix opérationnels faits par l’associé unique. Au-delà des frais initiaux pour l’immatriculation, la rédaction des statuts et l’annonce légale, la SASU offre une structure robuste et une autonomie importante pour développer une activité commerciale.
Comparativement au portage salarial, qui représente une alternative sans frais de création mais avec moins d’autonomie administrative, le choix entre ces deux options dépendra des objectifs professionnels et de la préférence pour un statut juridique et financier spécifique.
Pour approfondir le sujet :
Portage salarial
Guide
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