Le développeur Java qui conçoit des applications, des logiciels sur mesure ou qui réalise des évolutions sur des progiciels est généralement salarié d’une ESN (Entreprise de Services du Numérique), d’une SSII (Société de Services et d’Ingénierie en Informatique) ou d’un éditeur de logiciels. Dans ce cas, il exerce en tant que consultant. Néanmoins, avec de l’expérience, l’ingénieur d’études et de développement Java peut faire le choix de devenir freelance afin d’augmenter ses revenus ou avoir la liberté de sélectionner ses missions. Bonne nouvelle, être travailleur indépendant ne rime pas toujours avec prise de risque. En l’occurrence, vous pouvez opter pour le portage salarial dans ce métier de l’informatique et vivre de votre activité de freelance tout en profitant de la protection sociale du statut de salarié.
Après quelques années d’expérience réussie, le développeur Java peut décider de devenir travailleur indépendant en créant sa propre structure ou en passant par le portage salarial. Il peut alors sélectionner les missions qui lui plaisent le plus et espérer obtenir de meilleurs revenus.
Le développeur Java est un professionnel apte à créer un programme informatique dans un langage Java. Il s’agit d’un technicien informatique qui, en fonction du cahier des charges qu’il a à sa disposition, peut analyser précisément les besoins d’un client et concevoir un logiciel d’application informatique qui répond à des exigences techniques et fonctionnelles.
Le programmeur Java est donc un concepteur sur mesure de programmes informatiques dans son langage de programmation. Au cours de ses missions quotidiennes, il analyse toujours le cahier des charges de son client afin d’en dégager des solutions techniques qui répondent à sa problématique. Puis il programme en langage Java son logiciel informatique en assemblant des programmes. Il teste ensuite ses applications et les corrige si cela est nécessaire. Enfin, il rédige des notices techniques et des guides d’utilisation qui serviront aux utilisateurs de la société.
Avant toute chose, le développeur Java doit avoir une certaine appétence pour le relationnel et la communication. En effet, il est souvent amené à échanger avec son client, que ce soit au sujet du cahier des charges ou des solutions qu’il compte mettre en place.
En parallèle, il doit être rigoureux dans son travail et faire preuve d’organisation afin de remplir ses fonctions à bien. Bien sûr, la disponibilité, la flexibilité et l’adaptabilité sont des compétences essentielles pour durer dans cette profession. Enfin, étant donné qu’il est amené à rédiger des notices d’utilisation, avoir une bonne qualité rédactionnelle reste également inéluctable.
Enfin, il doit avoir de parfaites connaissances en algorithmes et rester curieux face aux nouvelles technologies. Il doit pouvoir faire preuve d’initiative afin d’apporter des solutions concluantes et efficaces.
Pour exercer la fonction de développeur Java, il est recommandé d’avoir un diplôme minimum de Bac + 2. Il peut s’agir, par exemple, d’un BTS ou d’un DUT en informatique. Il est également envisageable de devenir analyste-programmeur Java après avoir suivi une licence ou un Master en informatique. La dernière option est d’obtenir un diplôme d’ingénieur informaticien ou de suivre le cursus d’une école d’informatique.
Enfin, notez que ce métier est également accessible aux personnes en reconversion. Ces dernières peuvent alors suivre une formation en autodidacte comme on en trouve sur Internet, puis passer une certification Oracle afin de faire valider leurs compétences.
Étant donné que le développeur Java possède des compétences très recherchées, il reçoit souvent un salaire très attractif dès qu’il est diplômé. En moyenne, un développeur Java junior en CDI touche entre 36b000 et 40b000 euros brut annuels. Ce salaire augmente ensuite selon son expérience, mais également la ville dans laquelle il travaille. Cela signifie que sa rémunération peut évoluer jusqu’à 60b000 euros brut annuels et plus selon ses responsabilités.
Si le développeur Java exerce en tant que freelance, son Tarif Moyen Journalier (TMJ) est de :
Cela représente donc un TJM à 455 euros par jour.
Le développeur Java peut faire le choix de devenir freelance. Dans ce cas, il peut opter pour différents statuts en fonction de ses préférences et de ses besoins.
Il existe actuellement différents statuts juridiques disponibles pour le développeur Java qui souhaite travailler à son compte. En l’occurrence, il peut :
Le portage salarial repose sur une relation tripartite qui lie une société de portage salarial, un consultant porté ainsi que son client. Le développeur, en intégrant une société de portage, signe avec elle un Contrat à Durée Déterminée (CDD) ou un Contrat à Durée Indéterminée (CDI).
L’un des principaux avantages de ce statut est que le développeur Java peut s’adonner librement à son activité tout en déléguant les formalités comptables, administratives et juridiques à sa société de portage salarial. En effet, le développeur Java n’a qu’à trouver une mission chez un client en direct ou par le biais d’une ESN ou d’une SSII. La société de portage qui accompagne le freelance se charge de signer un contrat de service avec son client, selon les conditions et le tarif qu’ils ont négociés. En fin de mission, c’est également elle qui s’occupe de transformer le chiffre d’affaires du consultant en rémunération. Ce dernier profite ainsi chaque mois d’un bulletin de salaire.
Le portage, en outre, offre la possibilité au freelance de profiter de la liberté de l’entrepreneuriat et de jouir de la sécurité du statut de salarié. En effet, puisqu’il est salarié, il cotise pour la retraite, le chômage, la sécurité sociale, etc. Il bénéficie également d’une prévoyance et d’une mutuelle d’entreprise. De plus, son activité est protégée grâce à une assurance responsabilité civile et professionnelle.
Autre atout, le développeur peut augmenter ses revenus. Le portage transforme son chiffre d’affaires en salaire, moyennant des frais de commission compris entre 5 et 10 % selon la société de portage. En travaillant au sein d’une ESN ou d’une SSII, ces dernières prélèvent en moyenne entre 30 et 50 % pour les salariés. Pour un même tarif journalier, le salaire du développeur Java sera plus élevé en portage salarial.
Pouvoir sélectionner ses missions est également un avantage considérable. En optant pour le portage salarial, le consultant est libre de choisir ses clients, mais aussi les missions qui lui semblent les plus intéressantes avec des clients en direct ou par le biais d’une ESN ou d’une SSII.
Enfin, en intégrant une société de portage salarial, il profite de conseils de spécialistes. Ces derniers sont disponibles pour répondre aux questions du freelance au sujet de la prospection, de la tarification, etc. Il sera entouré d’autres consultants, qui exercent parfois dans son domaine d’activité, et pourra échanger avec eux en profitant de cette synergie.
Pour approfondir le sujet :
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