Réforme de l’assurance-chômage : Michel Barnier invite les partenaires sociaux à proposer des solutions

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Auteur : Freddy
Diplômé d'une licence d'histoire et d'un master en patrimoine numérique, Freddy est rédacteur web depuis 2 ans, spécialisé dans les sujets liés au droit du travail, aux ressources humaines et à la paie.
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Réforme de l’assurance-chômage : Michel Barnier invite les partenaires sociaux à proposer des solutions

Le Premier ministre, Michel Barnier, a appelé ce mardi 1 octobre 2024 les syndicats et les organisations patronales à prendre en charge les négociations sur le système d’assurance-chômage. Lors de son discours de politique générale à l’Assemblée nationale, il a également abordé la question de l’emploi des seniors, en écartant ainsi la réforme initialement planifiée par le gouvernement Attal.

Cet article est l’occasion de faire un compte-rendu des discussions entre le premier ministre et les partenaires sociaux.

L’appel à la concertation

Michel Barnier a clairement exprimé son souhait de voir les partenaires sociaux reprendre la main sur le dossier de l’assurance-chômage et sur l’emploi des personnes âgées. Il considère que ces acteurs sont les plus aptes à apporter des solutions concrètes.

Le chef du gouvernement a donc demandé à ce que ces discussions commencent rapidement, d’ici quelques semaines, avant l’expiration des règles actuelles d’indemnisation, maintenues jusqu’au 31 octobre 2024 grâce à un décret.

Retour sur la réforme avortée

La précédente réforme de l’assurance-chômage, portée par le gouvernement Attal, faisait suite à l’échec d’une négociation sur l’emploi des seniors, menée en avril. En effet, cette question avait pris de l’importance avec l’entrée en vigueur de la réforme des retraites, qui imposait un allongement de la durée de travail pour les personnes âgées.

Le gouvernement avait exigé un accord des syndicats et du patronat sur cette problématique pour permettre la validation de l’accord de novembre 2023 sur l’assurance-chômage. Celui-ci avait été signé par plusieurs organisations syndicales, dont la CFDT, FO, la CFTC, ainsi que par des représentants des entreprises.

Une récurrence des tensions

Les discussions sur les conditions d’indemnisation des chômeurs ne sont pas nouvelles. Déjà en 2019, les partenaires sociaux avaient perdu le contrôle des négociations lorsque le gouvernement avait imposé des mesures d’économies drastiques. Cette reprise en main avait conduit à des économies de plus de trois milliards d’euros sur trois ans, en dépit de l’absence de consensus entre les acteurs sociaux.

Le décret le plus récent, suspendu après la dissolution de l’Assemblée nationale en juin dernier, prévoyait des règles plus strictes pour l’indemnisation des chômeurs à compter du 1er décembre 2024. Ce projet avait suscité une vive opposition des syndicats.

Un cadre financier contraint

L’une des principales difficultés de la négociation à venir réside dans la situation financière délicate de l’Unédic, l’organisme chargé de la gestion de l’assurance-chômage. Bien que cet organisme génère des excédents, ceux-ci sont partiellement absorbés par l’État, réduisant ainsi sa capacité à manœuvrer pour trouver un accord viable à long terme.

Les prévisions financières, publiées par l’Unédic, sont en deçà des objectifs fixés, avec un excédent bien inférieur aux 900 millions d’euros espérés pour 2024. Cette situation est notamment due à une faible dynamique de création d’emplois, ce qui complique encore plus les discussions à venir sur un éventuel nouvel accord.

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