À compter du 1ᵉʳ août 2025, les taux d’intérêt des principaux livrets d’épargne réglementée vont être revus à la baisse. Cette évolution concerne des produits largement utilisés par les Français, comme le Livret A, le LDDS ou le LEP.
Ces baisses s’inscrivent dans un contexte de ralentissement de l’inflation et d’ajustements économiques décidés par les autorités monétaires. Dans cet article, nous faisons le point sur les nouveaux taux appliqués, les raisons de ces modifications et leurs conséquences concrètes pour les épargnants.
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Dès le 1ᵉʳ août 2025, le rendement du Livret A passe de 2,40 % à 1,70 %. Cette diminution, attendue depuis plusieurs semaines, s’explique par le recul de l’inflation observée depuis le début de l’année. La Banque de France a appliqué la formule habituelle, sans intervention de l’État pour maintenir un taux plus favorable.
Cette baisse ramène le Livret A à un rendement parmi les plus faibles de ces dernières années, réduisant significativement les intérêts perçus par les épargnants.
Le Livret de développement durable et solidaire, dont le taux est toujours identique à celui du Livret A, subit la même évolution. Il passera lui aussi à 1,70 %. Ce livret, exonéré d’impôts comme le Livret A, devient donc moins rémunérateur.
Pour les épargnants, cette baisse réduit l’intérêt de conserver d’importantes sommes sur ce type de support, qui mise avant tout sur la sécurité.
Le livret jeune, destiné aux 12-25 ans, est également concerné. Même si chaque banque fixe librement le taux de ce livret, celui-ci ne peut être inférieur à celui du Livret A. Le nouveau minimum légal passe donc à 1,70 %.
Les établissements bancaires conservent toutefois la possibilité de proposer un rendement plus élevé, notamment pour attirer les jeunes clients, mais peu le font actuellement.
Le Livret d’épargne populaire, réservé aux contribuables modestes, voit son taux reculer de 3,5 % à 2,7 %. La baisse est moins marquée que celle prévue par la formule réglementaire (2,2 %), le ministère de l’Économie ayant choisi de maintenir un certain écart avec le Livret A.
Le LEP conserve ainsi une place à part dans l’épargne réglementée, avec un rendement encore relativement intéressant et une fiscalité nulle.
Le Compte épargne logement n’échappe pas à cette dynamique. Son taux brut passe à 1,25 %, contre 1,75 % jusqu’ici. Depuis 2018, les intérêts générés sont soumis à la flat tax (30 %), ce qui réduit encore davantage son attrait. Le CEL, historiquement conçu pour favoriser les projets immobiliers, peine désormais à se démarquer face à d’autres formes d’épargne.
Ces changements auront un impact direct sur les intérêts versés. Un Livret A rempli à son plafond génèrera environ 195 euros d’intérêts par an, contre 275 euros avec le taux précédent. Sur un LEP plafonné à 10 000 euros, la perte sera d’environ 40 euros sur six mois. Ces baisses, bien que conformes aux règles habituelles, marquent un recul net de la rentabilité de ces produits.
Face à cette situation, de nombreux épargnants pourraient envisager d’autres options. Bien que les livrets réglementés conservent leur intérêt en termes de sécurité et d’exonération fiscale, leur rendement désormais limité incite à regarder vers des placements comme les fonds en euros, les comptes à terme ou l’épargne retraite, selon les objectifs et le profil de chacun.
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