Dans un paysage économique en constante évolution, l’emploi à domicile demeure un secteur vital, qui englobe une diversité de services qui vont de la garde d’enfants au soutien aux personnes âgées. Cependant, derrière cette apparence de vitalité, se cachent des défis persistants liés à l’efficacité des politiques publiques de soutien.
La Cour des comptes a récemment jeté un regard critique sur ces dispositifs d’aide. Dans un rapport détaillé, elle pointe du doigt une série de lacunes dans la gestion des aides d’État et des crédits d’impôt destinés à l’emploi à domicile.
Cet article est l’occasion de se pencher sur le rapport de la Cour des comptes et des solutions qu’elles préconisent.
Suite à l’investigation menée par la Cour des comptes, il apparaît que les objectifs définis par les autorités publiques souffrent d’un manque évident de clarté, tandis que les efforts de collecte et de consolidation des données financières présentent des lacunes manifestes. Malgré les ressources financières considérables engagées, parvenir à une évaluation précise de l’impact de ces mesures sur le terrain demeure une entreprise complexe et difficile à réaliser.
En parallèle, le secteur des services à la personne, comptant près de 850 000 employés travaillant directement pour des particuliers et 430 000 autres sous contrat avec des prestataires spécialisés, se révèle être un domaine d’une grande diversité et envergure. De la réalisation de tâches ménagères simples à la fourniture de services médicaux spécialisés, chaque aspect de ce secteur présente ses propres défis en matière de régulation et de soutien financier, ce qui accentue la complexité de son fonctionnement et de sa gestion.
Devant ces déficiences, la Cour des comptes entreprend une analyse, afin de formuler des recommandations pour rationaliser les dispositifs d’aide existants. Parmi ces recommandations, elle met en avant la nécessité de réduire la liste des activités éligibles aux aides d’État et aux crédits d’impôt, une démarche essentielle pour orienter les ressources vers les secteurs les plus nécessiteux et en optimiser l’impact. Cette proposition, au cœur des efforts de réforme, vise à réaligner les priorités sur les besoins réels de la population et à garantir une allocation plus efficace des fonds publics.
Parallèlement, la Cour des comptes avance la proposition de supprimer la TVA réduite à 10% pour certains services à la personne. Cette mesure, si elle était mise en œuvre, simplifierait le système fiscal et contribuerait à rationaliser les dépenses publiques. En effet, en éliminant les exemptions fiscales pour certaines prestations, le gouvernement pourrait non seulement renforcer la transparence et l’équité fiscales, mais également allouer des ressources supplémentaires aux secteurs prioritaires.
Dans l’ensemble, ces recommandations de la Cour des comptes illustrent l’importance d’une réforme structurelle dans le domaine de l’emploi à domicile. En adoptant une approche axée sur la simplification et l’efficacité, les autorités publiques veulent non seulement améliorer la gouvernance des politiques d’aide, mais aussi renforcer la confiance du public dans la gestion des finances publiques.
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